Pourquoi le débat a-t-il de l'importance pour la Fondation Jérôme Lejeune ?
Dans une société dont les représentations collectives conduisent à l’éradication, par l'avortement, de certains enfants en gestation, ceux touchés par la trisomie 21, la Fondation Jérôme Lejeune ne peut pas se taire.
L’urgence est celle d’une prise de conscience collective. À l’heure du dépistage prénatal précoce de masse, et de la possibilité de pratiquer un avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse, l’avortement eugénique est banalisé, il n’est même plus une question puisque ce qui relevait autrefois de l’IMG peut se faire dans le cadre d’une IVG. Dans une société qui prône l’inclusion et la fraternité, peut on accepter que certains n’aient pas le droit de vivre à cause de leur génome ?
Un député, Marc Le Fur, a exprimé cette alarme éthique et anthropologique dans l’hémicycle en janvier : « Hélas, l’IVG est, de fait, souvent utilisé à des fins d’eugénisme. Je pense à ceux qui sont atteints de trisomie 21 et qui disparaissent – c’est bien de cela qu’il s’agit –, alors même qu’ils pourraient, comme ceux qui survivent – les enfants, les jeunes adultes, les adultes plus âgés, atteints de trisomie 21 – travailler, faire du sport ou être comédiens ou acteurs. Il faut savoir qu’ils sont capables d’avoir une vie – certes difficile – et de donner de l’amour autour d’eux. Voilà les quelques mots que je voulais avoir pour ces personnes qui sont, hélas, et j’espère que nous en avons tous conscience, les grandes victimes de l’avortement ». Cette alarme du député Marc Le Fur devrait susciter un sursaut collectif de l’ensemble de la représentation nationale, de tous les responsables politiques et de l’opinion publique en général.
Guidée par cette préoccupation, la Fondation Jérôme Lejeune appelle chaque citoyen à la mobilisation.